Publié eu français cent cinquante-cinq ans après sa parution (1847), ce roman tout de cruauté feutrée, mais surtout d'une rare modernité de sentiments. aura eu en son temps une énorme influence à Pétersbourg et à Moscou: Dostoïevski et bien d'autres s'en réclameront. Un homme cède sa femme à son rival, en y mettant une condition: que celui-ci la rende heureuse - sinon il devra se considérer comme un homme mort... Une affaire d'autant mieux troublante. que Droujinine conduit son récit avec un sens du scabreux hautement insidieux. Le regretté Nabokov aurait-il lu Pauline Sachs ?